Joey Nasrallah

Entrepreneur, Liverpool

Si vous avez un rêve, le Canada est le pays idéal.

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Joey Nasrallah est un homme aux convictions bien ancrées, qui est infiniment convaincu que le Canada est un pays plein de potentiel.

Il croit que son succès dans son nouveau pays est le fruit d’un mélange de chance, de détermination, d’honnêteté et d’une forte éthique professionnelle. Ce mélange lui a permis d’immigrer en Nouvelle-Écosse et de devenir le prospère propriétaire-exploitant d’A1 Pizza, à Liverpool, et de participer à plusieurs autres projets. Joey dit qu’au Canada, si on veut quelque chose, on peut réussir à l’obtenir. Si on travaille fort, on peut réussir.

Le Liban, son pays natal, ne lui offrait pas cette perspective de réussite. Avec peu d’argent, pas d’emploi et une vie quotidienne marquée par les dangers d’une guerre civile continue, Joey était un jeune sans avenir. Il rêvait d’une vie différente. Sa sœur aînée Marie avait immigré au Canada plusieurs années auparavant, et il pensait sans cesse à en faire autant. À la fin des années 1980, il reçut une occasion aussi bienvenue qu’inattendue. Marie lui a envoyé une lettre avec de l’argent en lui disant d’aller immédiatement au bureau canadien des visas à Chypre pour présenter une demande d’immigration. Elle lui a même donné une liste de personnes-ressources et réservé une chambre d’hôtel près de l’ambassade. La chance lui a souri et il en a profité.

Après une attente de trois mois pour obtenir son visa, Joey est arrivé au Canada en août 1989. Il a atterri à l’aéroport d’Halifax un mercredi à 16 h, et deux heures seulement après son arrivée, il travaillait déjà d’arrache-pied à la pizzeria de sa sœur et de son beau-frère à Stewiake. Au cours des sept prochaines années, il a travaillé dans l’entreprise familiale et s’est perfectionné dans la préparation d’une variété de plats populaires, y compris la spécialité de la maison, la pizza. Comme il ne pouvait dire que bonjour en anglais, il a également travaillé fort pour acquérir les capacités linguistiques nécessaires à sa nouvelle vie. Il a appris comment gérer un restaurant très occupé et a épargné pour établir le sien. En 1996, un vendeur de fromage lui a dit qu’il y avait un restaurant à vendre à Liverpool… et c’est ainsi que Joey acheta A1 Pizza.

Liverpool est une petite ville nichée sur le bord de la rivière Mersey avec une population accueillante et une qualité de vie enviable; un endroit idéal où habiter et élever une famille. Joey avait rencontré sa future épouse Sammi (également Libanaise) venue visiter de la parenté à Stewiake. En 1998, Sammi immigra à son tour, et elle et Joey se marièrent. Ils ont maintenant trois enfants : Anna Maria, 12 ans, Nathan, 10 ans, et Patrick, trois ans. Sammi s’occupe des trois enfants, mais elle trouve le temps de travailler à temps partiel dans un magasin de la région. Anna Maria et Nathan réussissent très bien à l’école et ils suivent des cours de piano et de gymnastique. Très engagé dans le hockey, Nathan a été nommé le joueur le plus utile lors d’un tournoi de hockey de niveau atome.

Joey est certain d’avoir pris la bonne décision en immigrant.

La Nouvelle-Écosse est une petite province, les gens sont sympathiques, et même s’ils sont de prime abord réticents, ils vous donnent une chance.

La famille Nasrallah profite de la vie dans une région rurale de la Nouvelle-Écosse; ils ont beaucoup d’amis et sont fiers de faire partie de leur collectivité, qui en échange est fière de les avoir accueillis.

En parlant des Nasrallah, John Leefe, maire de la Municipalité régionale de Queens a dit : « En choisissant Liverpool pour s’établir, en plus d’enrichir leur vie et celle de leurs enfants, Joey et Sammi Nasrallah ont enrichi nos vies. Ils sont le parfait exemple d’une immigration réussie en raison de leur excellente éthique professionnelle, de leur solide sens des affaires, de leur investissement dans notre collectivité, de leur forte orientation sur la famille et de leur loyauté manifeste envers leur nouveau pays. Ce sont les valeurs sur lesquelles le Canada a été bâti et que nous devons imiter et chercher chez les nouveaux arrivants dans notre collectivité, quel que soit leur lieu d’origine dans le monde. »

Même si le Canada est son nouveau pays et qu’il a toujours appuyé sans réserve tout ce qui est canadien, Joey n’a pas oublié le Liban. « Le Liban est ma mère qui m’a élevé, et le Canada est mon père qui m’a donné ma chance. » Un petit tatouage sur sa poitrine juste au-dessus de son cœur illustre sa pensée. Dans un petit cercle, on voit un emblème composé de la moitié d’un cèdre du Liban et de la moitié d’une feuille d’érable canadienne. C’est l’illustration de sa conviction profonde. Il encourage tous les nouveaux immigrants à se souvenir de leur pays d’origine et à l’apprécier, mais également à accepter et à accueillir les différences dans leur nouveau pays.

Joey croit que de nombreux Canadiens ne sont pas conscients à quel point le pays qu’ils habitent est magnifique et qu’ils tiennent pour acquis ce dont les autres ne peuvent que rêver. Venant d’un pays non démocratique dans lequel la violence faisait partie de la vie quotidienne et dans lequel l’éducation, les soins de santé et les perspectives de carrière étaient minimes, il est bien placé pour apprécier tout ce que le Canada a à offrir. À son avis, si les Canadiens avaient l’occasion de vivre ailleurs un certain temps dans des conditions plus précaires, ils apprécieraient vraiment ce qu’ils ont ici chez eux.

Depuis 1989, Joey Nasrallah n’a jamais regardé en arrière. Il a toujours profité de chaque occasion offerte par son nouveau pays, et grâce à la chance et à la détermination, il a bâti une bonne vie pour lui-même et sa famille sur la côte sud de la Nouvelle-Écosse.

« Si vous avez un rêve, le Canada est le pays idéal. Vous devez frapper à la bonne porte, et si elle ne s’ouvre pas, essayez-en une autre et n’abandonnez pas. Le Canada en vaut la peine. »